FIA logoFIM logo

W2RC 2023 : le coup d'envoi est lancé

l’occasion du lancement de la deuxième saison des championnats du monde de rallye-raid FIA et FIM, une présentation du calendrier 2023 a été organisée sur le Sea Camp qui accueille le départ du Dakar.
Quand sera rendu le verdict du Dakar le 15 janvier prochain, les 83 véhicules engagés pour cette saga annuelle (28 motos, 4 quads, 19 T1, 14 T3, 14 T4 et 4 camions) se retrouveront en février sur l’Abu Dhabi Desert Challenge ; en avril pour le Sonora Rally ; à la fin août en Argentine pour le Desafio Ruta 40 ; puis pour la finale sur le Rallye du Maroc au mois d’octobre (voir calendrier ci-dessous). Au total, le feuilleton s’étale sur près de dix mois et 59 jours de course (prologues compris).
La formule 2023, avec deux nouvelles épreuves sur le continent américain et la promesse de terrains variés, attirent de nouveaux champions comme Guerlain Chicherit, ainsi que les trois pilotes Audi Stéphane Peterhansel, Carlos Sainz et Mattias Ekström.

Orlando Terranova, 4e du Dakar 2022 comme de la saison de W2RC, jouera à domicile sur le Desafio Ruta 40, qu’il a remporté à quatre reprises (2018-17-15-13) :
« Je suis vraiment ravi que le W2RC fasse étape en Argentine. On devrait retourner à Fiambala, que les pilotes avaient découvert avec le Dakar, mais à la fin août il fera moins chaud. On va aussi retrouver les fans argentins, un public fourni au bord des spéciales. Les pistes seront plus serrées que sur le reste du championnat, avec plus de végétation qu’ailleurs. Cela va apporter une manche différente de ce que l’on trouve sur le Dakar, l’Abu Dhabi Desert Challenge ou le Maroc. Ce sera une des nouveautés du calendrier même si pour moi la plus grosse sera le Mexique, que presque tout le monde va totalement découvrir. »

Skyler Howes, vainqueur du dernier Rallye du Maroc, se retrouvera en terrain familier sur le Sonora Rally, où il s’est imposé en 2018 et en 2022 (2e en 2019-20-21)
« Le Sonora Rally est l’un de mes rallyes favoris, j’y participe depuis cinq ans. C’est très excitant qu’il fasse son entrée au calendrier du W2RC, cela va donner un challenge supplémentaire. Ce que j’aime le plus sur cette course c’est la variété de son terrain qui nous emmène le long de la mer, au milieu des cactus, dans des lits de rivière ou dans les plus grosses dunes d’Amérique du nord. L’autre point que j’apprécie particulièrement c’est l’atmosphère qui règne sur le bivouac : toute la famille du rallye se réunit autours de barbecues ! Pour les Américains, c’est un peu notre course locale puisque c’est très proche du sud des États-Unis, c’est la course par laquelle on a tous commencé, donc elle tient une place particulière dans mon coeur. On va pouvoir partager cela avec le reste de la caravane. »

Sébastien Loeb, 2e du W2RC en 2022, a mené tout au long de l’année un duel à couteaux tirés avec Nasser Al Attiyah :
« Je trouve que c’est vraiment sympa que ce championnat ait vu le jour car le rallye-raid est une belle discipline. On a de beaux rallyes pour l’année à venir et il y a des grands pilotes qui font que le titre de champion du monde est mérité. »

Guerlain Chicherit, vainqueur en 2009 de l’ancienne version de la coupe du monde de rallye-raid FIA, se lance dans une mission de reconquête :
« Le but est clairement de redevenir champion du monde avec cette nouvelle équipe et cette nouvelle auto. Le Dakar pèse très lourd sur le classement, il y a plus de spéciales donc plus de points à aller chercher au quotidien aussi, donc l’objectif commence ici. Notre victoire au Maroc est un bon signe, mais il faut rester les pieds sur terre, il faut réussir à tenir une saison et face à moi il y a quand même des pilotes qui ont une certaine expérience ! Être champion du monde face à Nasser, Loeb ou Stéphane, ce serait extraordinaire. A nous de mettre les petits plats dans les grands. Le calendrier est génial. On va en Amérique du Sud, au Mexique où on n’a jamais roulé et où les spéciales devraient être proches de celles des bajas que je connais, ce qui me motive encore plus. L’Argentine tombe plus tard, logistiquement on ne va pas pouvoir enchaîner mais pour moi cela tombe bien car je vais en profiter pour le faire en road trip avec ma femme et mes enfants. »

Stéphane Peterhansel, le maître absolu de la discipline avec ses 14 victoires sur le Dakar dont 8 en autos, mais une seule victoire en coupe du monde de rallye-raid en 2019, se réjouit d’avance du programme concocté sur le W2RC 2023 :
« C’est une bonne chose que le championnat soit mis en place depuis l’année dernière et que déjà il accueille des courses un peu différentes que celles que l’on connait, avec la découverte du Sonora au Mexique et le retour en Argentine pour ceux qui y ont couru le Dakar. Pour Carlos, Mattias et moi-même qui sommes engagés, je pense que la suite va un peu dépendre des résultats du Dakar qui est une bonne option pour la suite. J’aimerais bien le faire. »

201 LOEB Sebastien (fra), LURQUIN Fabian (bel), Bahrain Raid Extreme, BRX, Prodrive Hunter, Auto, FIA W2RC, action during the Prologue of the Dakar 2023, on December 31, 2022 near Yanbu, Saudi Arabia - Photo Julien Delfosse / DPPI
201 LOEB Sebastien (fra), LURQUIN Fabian (bel), Bahrain Raid Extreme, BRX, Prodrive Hunter, Auto, FIA W2RC, action during the Prologue of the Dakar 2023, on December 31, 2022 near Yanbu, Saudi Arabia - Photo Julien Delfosse / DPPI © Julien Delfosse / DPPIA.S.O./J.Delfosse/DPPI