Sherco Factory

En attendant l’Andalucia

Lorenzo Santolino était ce que l’on appelle un calibre de l’enduro mondial. Champion du monde junior en 2010, il a grimpé les marches de la hiérarchie de l’antichambre des rallyes jusqu’en 2015, lorsqu’il a accédé au podium de la catégorie Enduro1. En 2017, il fait ses débuts au sein de l’équipe usine Sherco, détecté par le team manager David Casteu, lui-même champion du monde des rallyes cross-country 2010. Progressivement, le Français a hissé “Santo” jusqu’aux devants de la scène du rallye-raid. Après deux abandons au Dakar pour ses premières expériences en 2019 et 2020, l’Espagnol signe une 6e place finale en 2021 à la hauteur des espérances de son manager et de la marque française qui l’a promu chef de file. Toujours à l’aise sur ses terres ibériques, il a signé sur l’Andalucía Rally ses plus beaux résultats avec une 3e place en 2020 et une 2e place en 2021, en bagarre pour la victoire avec son compatriote Joan Barreda. En janvier dernier, “Santo” était en passe de doubler la mise au Dakar, voire de faire mieux qu’en 2021. Installé durant les trois quarts de la course entre la 5e et la 7e place, auteur de trois Top 5 en spéciale, un faux pas dans l’étape 8 l’a empêché de concrétiser ses espoirs et ceux du clan tricolore de Sherco. 11 e au scratch à l’arrivée à Jeddah, c’est également la place qu’il a obtenu à Abu Dhabi pour sa première participation qu’il a abordée avec prudence afin de se familiariser avec des dunes si particulières. Au Rallye du Maroc, « Santo » a perdu toute chance de jouer devant dès la spéciale de qualification où il n’a pas validé tous les way points, écopant d’une lourde pénalité. 14 e au général, 11 e au classement W2RC RallyGP sur cette épreuve, l’Espagnol qui peut espérer marquer le coup sur la finale en Andalousie où il est par deux fois déjà monté sur le podium. 3 e en 2020, 2 e en 2021, il ne lui manque que la première place pour refermer avec panache une première saison de W2RC pas vraiment en rapport avec son potentiel.